Vivre la pauvreté

personnellement et en communauté

 

 

C’est suivre le chemin de Jésus, lui qui étant riche s’est fait pauvre pour nous enrichir de sa pauvreté. (cf. 2 Co 8,9).

 

Pour les religieuses, il s’agit donc de devenir pauvres comme Jésus, tout en sachant que Lui, il n’était pas parmi les plus pauvres de la société de son temps et que son « appauvrissement » était d’une autre nature. Elles cherchent donc à prendre conscience de la richesse matérielle ou spirituelle reçue de Dieu et à développer leurs propres talents.

 

 

 

Paradoxalement, il semble donc nécessaire pour les religieuses de devenir d’une certaine façon riches, pour pouvoir vivre ce chemin vers la pauvreté choisie, qui est partage et solidarité. En effet, elles vont bien se faire soigner, étudier parfois longuement, utiliser souvent de bons moyens de transport et de communication, etc.

 

Concrètement, vivre le vœu de pauvreté signifie pour les religieuses être toutes responsables des biens de la communauté, vivre de leur travail et le plus simplement possible, ne pas chercher à accumuler et utiliser les moyens nécessaires pour la mission et non pas pour leur propre compte ou pour leur propre famille. Chaque religieuse s’engage aussi à rendre compte de ses dépenses, à ne rien posséder personnellement et à tout remettre à la communauté des fruits de son travail comme le salaire ou autre…

 

 

En conclusion, vivre la pauvreté dans la vie religieuse ne signifie pas être dans la misère ou tendre vers elle ! Mais partager ses propres richesses : tout ce qu’on a et surtout tout ce qu’on est.

 

Ainsi, dans cette recherche de la pauvreté à la suite de Jésus pauvre, les religieuses trouvent un chemin de vie.