En réponse à l’appel de Mgr Dalmais, évêque de Fort Lamy, les quatre premières sœurs quittent Paris le 14 septembre 1959 pour Fort Lamy (actuel Ndjamena)
Dès octobre 1959, les sœurs commencent ce qui sera leur mission au Tchad :
- enseignement : jardin d’enfants, cours du soir, alphabétisation...
- activité sociale avec les femmes, formation familiale et ménagère
- activité médicale comme médecin, infirmière, sage-femme...
- catéchèse
Une communauté s’ouvre dans le Guéra en 1966 avec les mêmes activités. Le Guéra est dans la zone soudano-sahélienne. Il est difficile d’accès et offre des conditions de vie sobre. Cette région, située au centre du Tchad est à forte présence musulmane et également marquée par la religion traditionnelle. Elle est la dernière où se trouvent des communautés chrétiennes autochtones avant de continuer plus à l'Est ou vers le Nord.
En 1973, la communauté est fermée à cause de l’insécurité, elle ne rouvrira qu’en septembre 1983.
De mars 1980 à octobre 1981, avec la guerre et l’insécurité persistante, quelques sœurs de Ndjamena, font le choix d’aller vivre dans le camp de réfugiés de Kousseri avec de nombreux Tchadiens. Elles y continuent leurs activités de santé et de catéchèse.
De 1981 à 1983 des sœurs « s’exilent » à Moundou avec les nombreux Tchadiens qui ont fui Ndjamena
Une sœur infirmière sera détachée à Karal près du lac Tchad au service des familles du Guéra déplacées à cause de la famine.
En 1983, les sœurs reprennent leurs activités à Ndjamena et dans le Guéra.
Au Guéra, la mission est davantage au service des femmes et des filles si peu scolarisées. Ainsi, de 1983 à 1991 une sœur travaille pour un développement global avec des groupements de femmes. Elles en toucheront 3000.
En octobre 1987, la communauté de Mongo ouvre un foyer de filles pour leur offrir de meilleures conditions d’études au secondaire et une école primaire de filles en 1989,
En 1984, une autre communauté est ouverte à Bitkine. Dès 1985, elle fera face à une famine en organisant une distribution de vivres pour les personnes les plus vulnérables. Une autre école de filles sera ouverte à Bitkine en 2000.
A partir de 1992, une période plus calme s’installe dans le pays permettant aux sœurs de poursuivre leurs différentes activités de manière plus suivie.
La communauté de Ndjamena s’engage dans l’Action Catholique des Enfants (Kemkogui), la catéchèse francophone en paroisse, la rédaction de livrets pour la Commission Nationale de Catéchèse
De plus, en 1992, les communautés du Tchad sont constituées en Groupement.
En 1994, c’est l’accueil des premières Tchadiennes dans l’Institut.
Celui-ci prend peu à peu racines en terre tchadienne avec l’acquisition d’un terrain et la construction d’une maison nous appartenant en 1997.
Et en 2009, c’est le Jubilé, 50 ans de présence auxiliatrice au Tchad. Cette année sera aussi marquée par une grande épreuve : sœur Akane Nijo, Japonaise, meurt dans un accident de voiture entre Bitkine et Ndjamena.
En 2014, pour entrer dans l’esprit du Chapitre Général de 2013, la décision est prise de faire un seul groupement pour les communautés du Tchad et du Cameroun.
Quelques dates clés
14 sept 1959 |
Arrivée des premières sœurs à Fort Lamy (Ndjamena) |
1966 |
Arrivée des sœurs dans le Guéra |
1973-1983 |
Fermeture de la communauté du Guéra pour cause d’insécurité |
1980-1981 |
Des sœurs vivent dans le camp de réfugiés de Kousseri |
1981-1983 |
Exil des sœurs à Moundou |
1983 |
Retour des sœurs à Ndjamena et dans le Guéra |
1987 |
Ouverture d’un foyer pour les filles à Mongo |
1992 |
Création du Groupement du Tchad |
1994 |
Accueil des premières Tchadiennes dans l’Institut |
1997 |
Construction d’une maison des auxiliatrices à Ndjamena |
2009 |
Jubilé des 50 ans de présence au Tchad |
8 sept 2014
sept 2019 |
Erection du nouveau Groupement Tchad-Cameroun Ouverture d'une communauté à Doba |